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Morgane Morandeau diplômée 2020 du Master GLOQUAL

Diplômée en 2020, Morgane Morandeau a choisi comme spécialisation, en dernière année d’ingénieur agronome, le Master GLOQUAL. Animatrice au sein de l’association La Ferrandaise, Morgane répond à toutes nos questions à propos de son choix de spécialisation, des compétences acquises et des missions qu’elle occupe.

Pourquoi as-tu choisi le M2 GLOQUAL?

Je souhaitais choisir une spécialité en lien avec les productions/sciences animales. Après une présentation du Master GLOQUAL, son contenu m’a beaucoup intéressé au premier abord et plus particulièrement les notions de philosophie/éthique animale, de travail sur les filières, d’analyse multicritères, du lien entre élevage et territoire qui m’ont vraiment attiré. J’avais une crainte vis-à-vis de l’anglais et puis, au vue de ma formation avant d’entrer à VetAgro Sup, je me suis dit que j’allais finalement apprendre énormément de choses.

Selon toi, quelle est la particularité/point fort de ce Master ?

Selon moi, le véritable point fort de cette spécialité est de travailler notablement avec des intervenants extérieurs. Nous étions un petit effectif, 8 au total, et cela a permis de favoriser les échanges, ce qui a été une vraie chance.
On a aussi travaillé sur des sujets concrets, ayant pour objectif de répondre aux attentes des intervenants (avec notamment un voyage en Italie).
Le fait que le master soit ouvert à d’autres formations et à l’international, c’est aussi un vrai point fort au niveau partage.
Autre élément essentiel, on a abordé des thématiques auxquels nous n’aurions pas forcément pensé en entrant dans ce master mais qui ont été très intéressantes. Cela nous a permis de nous ouvrir à d’autres choses et au final ce sera très utile dans notre futur.

Où as-tu suivi ton stage de fin d’études ? En quoi consistait-il exactement ?

J’ai réalisé mon stage de fin d’études au Ceraq (Centre de ressources pour une agriculture de qualité et de montagne) à Chambéry. Dans le cadre du projet EVOLEA (pour s’intéresser aux performances économiques, sociales et environnementales ainsi qu’à la résilience des exploitations agricoles engagées dans les filières de qualité sous Indication Géographique), l’intitulé de mon stage était « Multiperformance, résilience et prise en compte des enjeux collectifs des filières dans les exploitations sous AOP/IGP fromagères de Savoie ».
Ainsi, j’ai construit une grille d’enquête à partir de la bibliographie et du travail effectué par les étudiants de l’option A2E (Adapter l’Elevage aux nouveaux Enjeux) dans le cadre de leur PCI (Projet Collectif Ingénieur), en essayant de prendre en compte ces trois grandes notions de durabilité, de résilience et d’enjeux collectifs des filières.
J’ai réalisé seulement une quinzaine d’enquêtes car avec la pandémie ma période d’enquête a été réduite. Pour analyser les données de ces enquêtes, j’ai utilisé une approche sociologique afin de comprendre les éleveurs, leurs systèmes d’exploitation mais aussi les choix qu’ils font. Sur l’aspect résilience, un travail avait déjà été effectué pour identifier les principaux risques auxquels sont majoritairement confrontés les éleveurs (risques climatiques, risques financiers, risques humains, etc.). Ainsi, mon analyse portait donc sur leur appréhension et leur gestion des risques, mais aussi comment ils en tiennent compte pour le futur de leur exploitation.

Quel est ton métier aujourd’hui ?

Depuis décembre 2020, je suis embauchée en tant qu’animatrice de l’association de la race Ferrandaise. Je suis la seule salariée, basée au Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne et je travaille pour et avec les éleveurs de Ferrandaises. L’une de mes missions est de les accompagner afin de pérenniser cette race locale, mais aussi de la valoriser. J’anime les réunions, je recherche des financements pour des projets, j’assure aussi le volet administratif pour soulager un peu les membres du bureau, et je participe/lance également des projets pour valoriser la race. Le développement de la race passe aussi par la communication pour mieux se faire connaître. Enfin je vais à la rencontre des éleveurs pour créer un lien avec eux et entre eux.

En quoi les enseignements te servent-ils au quotidien dans ta vie professionnelle ?

Tous les enseignements que nous abordons, à VetAgro Sup mais aussi au cours du Master, sont larges et divers. Je trouve que les enseignements qu’on a eus nous permettent d’apporter des idées, parfois nouvelles, mais aussi de réfléchir aux problématiques et d’analyser comment bien les solutionner. Et ça nous apporte évidemment aussi beaucoup de connaissances sur diverses thématiques.
Pour mon métier aujourd’hui, l’approche filière que l’on a vue tout au long du master m’aide particulièrement. Ensuite, l’approche sociologique qu’on a vue en cours et que j’ai aussi travaillé en stage est très importante, notamment pour créer le lien entre les personnes, les faire travailler ensemble et être concilient au maximum.

Que retiens-tu de VetAgro Sup ?

Ce que je retiens de VetAgro Sup, c’est évidemment une vie étudiante très sympa ! Mais ce que je retiendrais surtout c’est la présence, le suivi et la gentillesse de tout le personnel de l’établissement, aussi bien les enseignants qui nous aident à trouver « notre voie », mais aussi tout le personnel administratif. Je trouve qu’on a cette chance d’être une « petite » école et la proximité avec les enseignants est plus simple. C’est aussi un atout de pouvoir faire énormément de sorties sur le terrain et de travailler directement avec des professionnels, ça nous apprend beaucoup de choses et c’est surtout très concret.