De la pointe de ses doigts et du bout de son crayon, Camille invente, dessine et donne vie à de nombreux personnages. Nous sommes partis à la rencontre de cette étudiante ingénieur dotée d’un réel talent de dessinatrice.
Peux-tu te présenter et décrire ton parcours ?
J’ai toujours passé beaucoup de temps avec les animaux de la famille, mulets, poules, chats et chiens. Ce qui m’a amené à vouloir travailler avec les animaux. Après mon Bac S, je suis partie faire un BTS productions animales dans les Dombes, qui me permettait d’avoir un diplôme à l’issue des deux ans. N’étant pas d’une famille d’agriculteurs, il m’a permis de découvrir ce milieu que je connaissais mal. Je me suis ensuite orientée vers une année de prépa ATS que j’ai réalisée à Besançon à l’issue de laquelle j’ai pu intégrer la formation d’ingénieur agronome à Clermont-Ferrand.
A côté de ça, j’ai toujours dessiné. Des petites histoires des animaux de la maison, je me suis inventé deux personnages, Orus et Ronron, un chien et un chat à qui j’ai fait faire les 400 cents coups. Arrivée en école d’ingénieurs, j’ai eu la chance de faire partie du groupe de dessinateurs qui illustraient le journal étudiant « Le Hérisson », ainsi que de l’association Tonga Soa où j’ai été responsable de la communication interne et pour qui je dessinais régulièrement.
Qu’est-ce que « Les cartoons à Camille » ?
Les Cartoons à Camille, c’était au départ une page Facebook où je postais timidement quelques dessins. Ils ont commencé à se développer un peu plus lors de mon arrivée à VetAgro Sup. La participation au journal « Le Hérisson » et l’implication dans Tonga Soa m’ont décomplexée vis-à-vis de mon travail et m’ont aidée également à travailler plus efficacement et avec du monde autour !
Aujourd’hui, c’est un projet de microentreprise pour pouvoir répondre aux demandes qui me sont faites régulièrement. C’est également, des projets de BD : La petite histoire d’un grand détour, qui n’attend que quelques retouches pour être proposée à la publication, et deux autres, déjà bien avancées dont une sur l’élevage. Ce que j’aime le plus et qui me motive pour dessiner, c’est d’avoir pu faire rire ou sourire ceux qui lisent mes bêtises.
Quel sont tes projets ?
En ce qui concerne les projets professionnels, il y aurait l’aboutissement de mes projets de bandes dessinées et continuer à faire vivre Les Cartoons à Camille. J’aimerai idéalement pouvoir en vivre mais je suis également attirée par la communication autour du monde agricole et le journalisme.
En attendant, je vais partir au printemps 2020 pour un tour de France à mulets pour 6 mois environs. Avec à l’issue, un compte-rendu dessiné sur ce voyage à cheval et plus si affinité.