Nicolas Maitret est un étudiant vétérinaire de 3ème année qui a eu l’occasion de partir à l’UBA (Université de Buenos Aires) en 2019/2020.
Peux-tu te présenter et parler de ton parcours ?
Je m’appelle Nicolas Maitret, j’ai 22 ans et je suis en 3ème année d’études vétérinaires à VetAgro Sup. J’ai fait un Bac S binational franco-espagnol en Dordogne avant de m’orienter vers un DUT en agronomie, puis une classe préparatoire ATS pour passer le concours C vétérinaire.
Je suis parti en échange ARFAGRI à Buenos Aires en mars 2020 pour le compte du second semestre.
Qu’est ce qui t’as poussé à partir en échange ?
Depuis toujours je suis passionné par la géographie, les voyages et désireux de rencontrer de nouvelles personnes et d’autres cultures. Depuis mes premiers échanges scolaires et après avoir accueilli un correspondant argentin, je souhaitais vraiment renouveler l’aventure dans un pays plus « exotique ».
Pourquoi l’Amérique du sud et plus spécifiquement l’Argentine ?
Attaché à la culture hispanique de longue date et habitant moi-même proche de l’Espagne, j’ai gardé d’excellents souvenirs de mes séjours du pays de Cervantes, surtout du combo « Tubo – Tapas » sur des airs de flamenco. Je souhaitais donc renouveler l’expérience outre-Atlantique, et l’opportunité d’aller en Argentine, à Rio Cuarto, Buenos Aires ou Santa Fe ne m’a pas laissé le temps de réflexion avec les autres propositions d’Erasmus.
Comment as-tu organisé ton départ ?
Ayant suivi les conseils d’anciens étudiants, je ne me suis étonnamment pas beaucoup préparé pour ce voyage. Etant donné les facilités de logement, le faible coût de la vie sur place et les nombreuses « fausses bonnes occasions », je me suis logé en auberge de jeunesse la première semaine pour suivre les bons plans sur place et prendre le temps de trouver le bon logement.
La ville de Buenos Aires offre un « pack de bienvenue » avec une carte sim, un plan de la ville et une carte de transport à recharger. Tout est bien expliqué sur place et les gens sont très accueillants.
En revanche, je me suis tout de même bien préparé pour passer six mois en Amérique latine : médicaments, nécessaire de randonnée, habits d’été comme hiver (saisons inversées), vaccin hépatite A, fièvre jaune… Je me suis aussi préparé à l’accent local, assez drôle mais parfois incompréhensible !
Quel conseil donnerais-tu à un étudiant qui souhaiterait tenter l’aventure de la mobilité universitaire ?
Comme pour tout échange : ne pas hésiter ! Si « les voyages forment la jeunesse », c’est tout particulièrement vrai pour l’Amérique latine : les premiers contacts sont aisés et les gens bienveillants. Après avoir pris plusieurs matés (boisson locale, synonyme de convivialité et d’amitié) dans le quartier de Palermo, tu connaitras toutes les ficelles pour t’intégrer à la culture portègne.
Que retiens-tu de cet échange ?
Malheureusement j’ai dû rentrer en France prématurément à cause de la COVID-19. Cependant, je garderai d’excellents souvenirs de cette expérience « partielle », avec toutes les personnes extraordinaires que j’ai rencontrées, et mes modestes découvertes des merveilles dont regorge l’Argentine.
Quels sont tes projets futurs ?
Après ce court passage au pays du tango, je renouvellerai très prochainement l’expérience, surtout à Ushuaïa et dans les bodegas de Mendoza où mes périples étaient déjà prévus. J’espère également faire un road trip au Pérou et dans les pays proches qui me tendront les bras.