Ce mercredi 1er mars, lors du Salon International de l’Agriculture, Philippe Mauguin, président- directeur général d’INRAE, Gilles Salvat, directeur général délégué Recherche et Référence, qui représentait Benoît Vallet, directeur général de l’Anses, Martial Marguet, premier vice-président de l’Acta les instituts techniques agricoles et Président de l’Idele – l’Institut de l’Élevage, et les Écoles nationales vétérinaires de France représentées par Mireille Bossy, directrice générale de VetAgro Sup et Laurence Deflesselle, directrice générale de Oniris, ont reconduit le Centre national de référence pour le bien-être animal (CNR BEA) en signant un avenant à la convention-cadre du 28 février 2017, en présence de Maud Faipoux, directrice générale de l’alimentation. Reconnu en 2021 par le ministère en charge de l’agriculture comme « dispositif pérenne d’appui aux politiques publiques », le CNR BEA inscrit ses actions dans la durée pour permettre une meilleure prise en compte du bien-être animal. Il effectue un travail d’intégration et de diffusion des connaissances scientifiques, techniques et réglementaires et des innovations relatives au bien-être animal. Par l’expertise, la vulgarisation et la diffusion d’informations fiables et consolidées, il offre un cadre technico-scientifique qui fait référence.
Les parties signataires du CNR BEA – INRAE, l’Anses, les quatre écoles nationales vétérinaires (VetAgro Sup, EnvA, Oniris et ENVT) et quatre instituts techniques agricoles des filières animales (Idele – Institut de l’Élevage pour les herbivores, IFIP pour les porcs, ITAVI pour les volailles, lapins et poissons et IFCE pour les chevaux) sous l’égide de l’Acta, renouvellent ainsi leur engagement, dans un contexte marqué par la révision en cours de la législation européenne sur le bien-être animal et des attentes sociétales accrues en faveur de la condition animale en France et en Europe.
Créé en 2017, le CNR BEA a pour missions l’expertise, la production et la diffusion de ressources scientifiques, techniques et réglementaires consolidées relatives au bien-être animal. Soutenu par le ministère en charge de l’agriculture, le CNR BEA a pour vocation d’accompagner les acteurs politiques, économiques et sociaux vers une évolution des pratiques plus respectueuses du bien-être des animaux entrant dans son périmètre (animaux de ferme, animaux de compagnie, faune sauvage captive) et de faciliter le dialogue entre les parties prenantes.
Le CNR BEA s’emploie à faciliter l’appropriation de connaissances scientifiques, techniques et réglementaires par les parties prenantes, y compris les pouvoirs publics, afin de faciliter la prise en compte du caractère sensible des animaux et d’améliorer leur bien-être.
L’enjeu des prochaines années est de renforcer le rôle du CNR BEA auprès des pouvoirs publics, des professionnels et des associations en France, tout en contribuant à porter les intérêts français au niveau européen.
Outre les acteurs de la recherche, du développement et de la formation signataires de la convention-cadre, plus de cinquante institutions et organisations professionnelles et associatives concernées par le bien-être animal sont associées au CNR BEA, au sein d’un comité consultatif.
Le CNR BEA collabore avec les trois Centres de référence de l’Union européenne pour le bien-être des animaux (porcins, volailles et petits animaux d’élevage, ruminants et équidés), mis en œuvre depuis 2018 dans le cadre de la règlementation européenne sur les contrôles officiels.
Le respect du bien-être animal constitue un objectif européen clairement défini par le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (article 13). La France a développé sa propre stratégie nationale en faveur du bien-être animal (2016-2020) sous l’égide du ministère en charge de l’agriculture, avec pour but de faciliter la mise en œuvre de la réglementation, de partager le savoir et les bonnes pratiques, de promouvoir l’innovation, de responsabiliser les acteurs à tous les niveaux, et de poursuivre l’évolution des pratiques en faveur du bien-être animal.
La production de connaissances scientifiques et leur transfert sur le terrain, l’amélioration du dialogue entre les acteurs ainsi qu’une meilleure formation des professionnels et une information fiable et facilement accessible pour la société civile sont nécessaires pour permettre une véritable amélioration de la condition animale.